Les jeux sont faits...
Un appel, le téléphone sonne, sonne, sonne... Je t'en supplie, tais-toi, surtout si ce n'est que pour m'annoncer cela.
Le téléphone n'en finit pas, il résonne, résonne, résonne... Et moi, je reste là, à me demander pourquoi. Pourquoi faut-il encore que sous le poids de tes mots, je succombe de nouveau ?
Le téléphone s'est tu, c'est une voix... Ce n'est ni un chant d'amour, ni un réquisitoire pour une fois. Il s'agit juste de ta vie.
Et cette voix continue... Sifflante, agaçante, frustrante de joie. Et m'étouffant dans cette hypocrisie de courtoisie, la conversation cède le pas aux rumeurs de la rue.
"Je suis heureuse pour toi... Pour vous..."
Je ne t'aime plus.
Je te hais, rien de plus.
A présent, nous ne nous reverrons plus, ni toi, ni ton chien, ni ton chat, ni nos amis d'antant, d'avant... Simples ombres couchées sur le papier, vous finirez au feux et partirez en fumée tandis que moi je danserai, fêtant votre mort prématurée.
Amertume et déception, je vous les dois, ces deux petits mots là...
Merci.
( J'ai remonté les pages de mon coeur, jusqu'à tout à l'heure... )